Electric Earth
1999
Doug Aitken
Fiche
technique de l'œuvre : Electric Earth
Support:
Vidéo
Production:
Doug Aitken
Diffusion:
Disponible sur internet
Packaging:
Nombre
d'exemplaire:
Présence
de date: 1999
Présence
de signature: non
Visibilité
sur internet: http://www.youtube.com/watch?v=LSziysd2Duk
Condition
de diffusion et d'exposition: A été présenté pendant la 48e biennale de Venise
en 1999
Durée
estimée: 10min
Langue
d'origine: Anglais
Présentation :
Doug Aitken est connu pour ses installations
innovantes, on peut dire que cette artiste est à la pointe de la communication
du XXIe siècle. Son travail touche les domaines, la photo, la sculpture,
l'architecture, les films et les oeuvres vidéo sonore. Pour son œuvre Electric
Earth, Doug Aitken a reçu le prix international à la Biennale de Venise en
1999.
Electric Earth est une œuvre qui combine film, vidéo,
architecture, son et photographie se mélange des éléments sonores, visuels et
spatiaux.
Au
centre de son travail on retrouve l'homme et son rapport à l'environnement
social et naturel. Autour de ce personnage on voit des paysages déserts, des
villes dépeuplés, des zones industrielles en ruines.
On
peut se demander pourquoi le personnage danse tout au long du film, dans
la première scène il dit "A lot of
times I dance so I so fast that I become what's around me. It's like I eat it.
That's the only now I get" qui signifie "souvent je dance si vite que
je deviens ce qu'il y a autour de moi. C'est comme si j'absorbais cette
énergie, j'absorbe l'information. C'est comme si je mangeais. C'est le seul
présent que j'ai."
On voit le personnage qui parcours des rues, passe
près de boutiques tout en répétant "that's the only now I set". La
marche du personnage adopte un rythme mécanique qui s'intensifie au fil de
l'action, on remarque même une similitude avec les éléments électronique de la
ville: lampadaires, distributeurs de billets, vitrines illuminées ou encore
éclairage de laverie. Ces éclairages et bruits électronique composent un paysage
audiovisuel dans lequel le personnage est complètement plongé. On définit des
frontières entre corps organique et corps mécanique des automates, entre nature
humaine et éléments artificiels.
Cette
installation est multi-écrans (8) ce qui oblige le spectateur à se localiser
lui-même dans l'espace. Sur les écrans s'affichent des successions d'images
alternant sur un rythme rapide. Les images floues alternent avec les images
nettes soulignant le dynamisme et la fugacité de l'électricité telle qu'elle se
manifeste dans la ville. Les coupes successives, l'esthétique de l'image et les
multiples surfaces de projections permettent à l'artiste de transformer la
marche à travers la ville en une structure discontinue qui porte en elle le
rythme du récit et qui donne l'impression d'un zapping télé. A travers le flux
constant de l'électricité, l'installation vidéo en donne une dimension
illimitée.
A travers cette installation Aitken visualise la
pulsation sans fin du courant d'énergie à la fin du XXe siècle.
TRESALLET
Marion, 2011-2012
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