Impression Velocity
1992
Masaki
Fujihata
Fiche technique de l’œuvre:
Support : Vidéo/GPS
Production : Inconnue
Diffusion : Musée
Packaging
: Aucun
Nombre d'exemplaire : Inconnu
Présence de date : 1992
Présence de signature : Non
Visibilité sur internet : Extrait sur Youtube
Nombre d'exemplaire : Inconnu
Présence de date : 1992
Présence de signature : Non
Visibilité sur internet : Extrait sur Youtube
Condition
de diffusion et d'exposition : Installation
Durée estimée : Aucune, le spectateur est le seul responsable de la durée
Langue d'origine : Japonais
Durée estimée : Aucune, le spectateur est le seul responsable de la durée
Langue d'origine : Japonais
Présentation :
Masaki Fujihata est née en 1956 à Tokyo. C'est un
artiste contemporain reconnu pour ces installations vidéo. Dès le début des
années 80, il crée des images de synthèse (Mandala en 1983).
Cette œuvre fait partie de la série des Field Works, 1992-2005. Dans ce travail il donne des vues du mont Fuji
construites à partir de l'enregistrement de son ascension.A l'aide d'un GPS, d'une mini camera, et d'un mini
PC. L'image marque le déplacement de
l'observateur et la trajectoire est représentée par le fil de fer
tridimensionnel collecté grâce au GPS. Chaque point de se fil de fer est lié à
une vidéo/image reliant un moment de l'ascension (duré d'une minute précisément).
Cette
œuvre a certaine référence le temps, non pas le temps qui passe, mais la
représentation du temps, ça trace. Ce ne sont pas des vidéo continues, il arrête
la camera lorsqu'il a fait sa minute, il prend seulement des séquences lors
desquelles il fait un seul plan, on pourrait le rapprocher avec une vidéo réalité.
Par son œuvre il se différencie du cinéma, son œuvre proposé une vue éclaté de
son expérience, chose impossible au cinéma, ce qui laisse au spectateur la
liberté de choisir l'ordre de visionnage qu'il souhaite. Si Masaki Fujihata
fait référence à L'homme à la camera avec le style "machine œil", il
s'en écarte radicalement en renonçant au montage vidéo. Les images tremblent,
s'entrecroisent, restent de travers qui donne encore de la distance au cinéma
ou encore à un documentaire classique.
Dans
une interview, on demande a Masaki Fujihata pourquoi avoir fait ça, il a tout
simplement répond: "Il existe le GPS"
"Mon imagination a fait le reste".
Ce
que produit Masaki depuis une trentaine d'années est très diverse : il c'est
classé parmi les artistes des nouveaux médias, mais pas d'un médium
particulier. Jean Louis Boissier rappelle qu’"Il ne s'agit pas de faire un art de nouveaux médias, ni de mettre des
nouveaux médias dans l'art. Il s'agit de faire des Nouveaux médias en artistes,
être artiste en nouveaux médias".
Pour cité Masaki : "Je voie l'art des médias non pas tant comme celui qui
"utilise" les nouveaux medias mais comme une créativité appliqué à
fabriqué ces médias".
Hugo Van Eycken, 2011-2012
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